samedi 30 décembre 2023

On te conduira là où tu ne voulais pas aller

 

 

 

https://odysee.com/@christophevoisin.a:e/papefran%C3%A7oislhumanit%C3%A9doit%C3%AAtrer%C3%A9duitedurgence:8 

 

 

 

Si tout cela est  vrai, cela n’est pas incompatible avec la fameuse « théologie de la libération » condamnée par deux fouis par des Papes successifs, et dont l’origine émane d’Eglises d ‘Amérique du sud ….

François I devint évêque par l’entremise de Jean-Paul II, à ces évêques de Rome  s’applique-t-elle cette annonce de NSJ+C à Pierre : « (un autre qui nouera ta ceinture et qui te conduira là où tu ne voudrais pas. " (Jean XXI, 18) …

 

JPB

jeudi 29 juin 2023

A propos d’un confinement imposé. De la nécessaire validité du sacrement de pénitence par téléphone, s’il est impossible de rencontrer autrement un prêtre.

  

Des fidèles en période de confinement où les sacrements ne pouvaient être administrés  dans les églises, souhaitèrent se confesser par téléphone à un prêtre et l’Eglise Romaine de répondre que cela était impossible et donc invalide parce qu’il écherait une relation physique dans la communication entre le confesseur et le pénitent : «Les chrétiens égyptiens ont pris l'habitude de se confesser par téléphone. C'est un phénomène nouveau qui se pratique depuis quatre ou cinq ans. - Le 26 déc 2008, le patriarche copte d'Egypte a interdit de se confesser par téléphone, pour le motif qu'il y a un risque que les téléphones soient sur écoute, Mais il n'a pas dit que la confession par téléphone est invalide.     

Le Vatican déclare invalide la confession par téléphone ou sur internet. Ce n'est pas une confession catholique. L'archevêque John Foley, président du conseil pontifical pour les communications sociales a estimé que "la réconciliation, la confession catholique exige la présence physique du prêtre et du pénitent" (1)

Ø Si les motifs avancés par la Patriarcat d’Alexandrie pour émettre des réserves quant à cette pratique, fidèle à la Tradition sur la matière, ou plus précisément en l’espèce le signe du sacrement, il ne reconnaît pas - et à juste titre – ce type de confession comme frappé d’invalidité.

Ø  

Ø En revanche, les raisons avancées par Rome ne sauraient prospérer et devront  être rejetées, au regard de la Tradition et le la théologie puisque les conditions essentielles  de l’absolution sont notamment :

-         La contrition,

-         le ferme propos de ne pas recommencer,

-         et celui de faire pénitence.

Il sera fait observation enfin,  que l’Eglise Romaine quant à l’utilisation  par le prêtre d’internet propose une réflexion qui n’énonce rien de concret dans sa conclusion (2)

Alors que l’invalidité n’est pas remise en cause  par le Patriarcat d’Alexandrie seulement une réserve quant au risque par le téléphone d’une écoute indiscrète  de nature à  pouvoir remettre alors en cause, le secret de la confession, cet éventuel  fait n’entacherait  pas pour autant  la validé du sacrement.

En effet, il n’est pas de matière propre au sacrement de pénitence comme  par exemple cela sera  pour d’autres sacrement comme l’eucharistie, le baptême, l’ordre, présentement ce qui rend valide la confession par le prêtre, c’est la contrition, le ferme propos de ne pas recommencer et de faire pénitence.

Cette Eglise Romaine, d’aujourd’hui, attachée à des projets de réforme bien antérieurs à Vatican II (3         ).

Préalablement à Vatican II et la réforme des séminaires, dont le projet s’avère pensé durant la seconde guerre mondiale, les séminaristes d’avant  cette époque et encore donc pour la première moitié du XX° siècle, avaient comme traité de théologie dogmatique, l’ouvrage en deux tomes de Mgr BARTMANN : Précis de théologie  dogmatique  qui rappelle qu’a défaut de matière, il y a un signe sensible au sacrement de pénitence : « Il n’ y a pas de matière proprement dite dans le sacrement de Pénitence. D’une manière à peu près générale, les théologiens suivent en cela le thomisme, désignant comme quasi-matière du sacrement de Pénitence les actes du pénitent, la contrition, la confession et la satisfaction. » (4)

Ainsi, se trouve bien éloignée sinon exclue la condition  soulevée à tort par l’actuelle Eglise Romaine, lorsque  le professeur HERIBERT  JONE développe en son Précis de théologie morale catholique ce qu’énonce  sommairement Mgr BARTMANN (5).

Rome ne saurait aller contre la Tradition et son Droit qui énonce selon le canon 886 de l’ancien Code de Droit Canonique, disposition que semble méconnaître le nouveau Code qui alors s’opposerait à La Grâce : « § 1 Le prêtre se souviendra, en entendant les confessions, qu’il tient à la fois un rôle de juge et de médecin, et qu’il est constitué en même temps ministre de la justice et de la miséricorde divines afin de veiller à l’honneur de Dieu et au salut des âmes. » (6)

Nous évoquions à l’instant la question de La Grâce. En cas de nécessité somme l’empêchement de rencontrer au confessionnal, un prêtre, le Désir d’obtenir une absolution fut-ce par téléphone, vient-il contredire et empêcher la validité du sacrement et faire obstacle à La Grâce qui ne peut venir que de Dieu.

Nous avions déjà évoqué la grave défaillance de cette Eglise en période de covid : « Qui interviendra pour ceux qui nous quittent sans cérémonie religieuse ? » (7).

 

S’il est une réforme liturgique à réaliser et qui relève aujourd’hui d’une certaine urgence, ce n’est ni dans la maintenance d’une liturgie latine au demeurant fort incomplète, ni dans les formes modernes et protestantisées de la nouvelle messe. En effet, parmi bien d’autres manques aux formes liturgiques d’aujourd’hui, quel est le célébrant qui pensera, par exemple, à non seulement inviter tous les fidèles présents à ajouter leurs intentions à ses intentions, mais aussi prier pour ceux qui ne peuvent être physiquement présents, empêchés pour des motifs divers à recevoir un sacrement de manière visible, en sollicitant alors de la part de NSJ+C que selon la tension de ces êtres dans leur Demande et autant que de besoin  avec les Grâces surérogatoires acquises par l’Eglise, ces « apparents absents » obtiennent les Grâces du Sacrement escompté : ces points, - pourtant essentiels dans la Communion des Saints – ne représentent pas grand-chose face à la réforme liturgique que l’Eglise refusera de faire.

 

 

En conclusion, s’il est bon que le pénitent se confesse près d’un prêtre – dès lors qu’il serait capable d’être tout à la fois  juge et médecin -, en cas de pendémie ou de tout autre motif empêchant le pénitent de rencontrer physiquement un prêtre, si ce dernier, non par charité  mais par obéissance à sa hiérarchie refuse de l’entendre en confession par téléphone, alors, que le pénitent prie Dieu de lui pardonner et après son examen de conscience et le ferme propos de ne pas recommencer, qu’il s’applique une pénitence, comme combattre pour un temps  par lui fixé, l’un de ses défauts, Dieu ne saurait refuser toute tension sincère de l’être vers Lui.

 

Jean-Pierre BONNEROT

 

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1 https://cybercure.fr/archives/reconciliation_confession_internet.htm#France

2https://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/pccs/documents/rc_pc_pccs_doc_20020228_church-internet_fr.html

3 Je ne peux qu’engager le lecteur à parcourir la revue LA MAISON-DIEU disponible sur Gallica   https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34348843p/date  revue dont les premiers numéros paraissent en 1945. La lecture des articles et études de cette revue  expose clairement  le désir de Rome de e conformer à la pensée Protestante, ce qui amènera l’Eglise Romaine  a oublier les bases de la théologie et même d’un ancien petit caté&chisme.

4 Mgr BARTMANN Précis de théologie catholique Salvator & Casterman Ed, 1951, tome 2, page 411.

5 HERIBERT JONE Précis de théologie moral catholique Salvator Ed, 1958, page 550-619

6 Code de droit canonique  1917. Pour un accès aisé : http://www.theologica.fr/Pg_DroitCanonique.htm

7   https://www.academia.edu/42622172/Qui_interviendra_pour_ceux_qui_nous_quittent_sans_ceremonie_religieuse20200404_22644_140gnrj

 

 

 

dimanche 15 mai 2022

LETTRE OUVERTE AU CURE DE LA PAROISSE SAINT PIERRE DE MONTMARTRE A PARIS

 

15 mai 2022

Chassé de votre église alors que j’étais venu prier.

Monsieur le Curé,

Comme souvent le dimanche après-midi, si je parviens à me rendre sur la Butte Montmartre avant que les portes de l’église ne soient fermées, je viens prier un certain temps à St Pierre de Montmartre où je fus baptisé, confirmé, où Dieu m’appela à un certain Service.

Ainsi ce 15 mai 2022 à 16h25 – étant préalablement passé sous « le cordon » interdisant l’accès aux bancs pour prier -, après quelques instants de recueillement, je quittais ledit banc, parce que votre sacristain  chassait tout le monde, car il fallait que tout le monde quitte l’église à cette heure-là, sous prétexte d’une messe prochaine.

Quand bien même une Sainte Messe était prévue sous peu d’instants, -  alors que rien ne l ‘indiquait sur votre feuille paroissiale adressée par internet -, en quoi un fidèle ne peut-il  prier dans l’église quelques instants avant que la messe de ne soit célébrée ?

Je ne sais si venant de Châteauroux, vous avez connu Monsieur l’abbé GAULMIER qui fut aussi, il y a fort longtemps, l’un des supérieurs du séminaire de Fontgombault c’était un ami, l’Eglise était alors ouverte à tous, et la sacristie était un lieu  pour rencontrer un prêtre et non un magasin pour acheter un chapelet ou des images pieuses, ainsi que cela est dans cette basilique qui est la plus ancienne  église de Paris.

Alors que le monde est supporté par la Prière, vous fermez l’église chaque lundi et et annulez les messes des deux jours suivants.

Ne conviendrez-vous pas qu’il serait sage d’inviter votre sacristain à plus de retenue, les églises ne sont ni des musées, ni des lieux d’exposition, ni des magasins proposant des objets de pété, mais des lieux de Prière !

Union dans la prière ? Je l’espère,

Jean- Pierre BONNEROT

http://www.theologica.fr/