Alors que l’Archevêque d’Avignon s’interroge sur le fait de savoir si le blasphème est un droit en démocratie à propos des caricatures du prédicateur Mahomet : https://www.lesalonbeige.fr/non-il-nexiste-pas-de-droit-au-blaspheme/
Nous proposerons une approche orientée plutôt sur les plan de la théologie et du droit canonique :
Ils ont fait de leur prédicateur une idole.
Monseigneur,
Théologiquement et en Droit Canonique, le blasphème est une injure à Dieu. De première part un Chrétien peut-il considérer et user du mot de "prophète" à l'égard du prédicateur Mahomet, puisque par l'Incarnation de NSJ+C, il n'est plus de prophète après Jean le Baptiste., lorsque de seconde part Mahomet n'étant qu'un homme, envisager l'idée d'un blasphème à son égard signifierait que les disciples de ce prédicateur l'ont hissé au rang d'idole.
Dans ces conditions, que chacun choisisse sa foi ou sa croyance, mais on ne peut servir deux maîtres à la fois :
1 L'Islam nie que NSJ+C soit Dieu qu'Il soit mort et ressuscité et, dans ces conditions, aucun dialogue n'est possible lorsque de surcroît par L'Incarnation de NSJ+C le chrétien ne peut, évoquant Mahomet" user du mot "prophète".
2 L'Islam abaisse la grandeur et la gloire de Dieu en plaçant - par la notion du blasphème possible envers Mahomet - au même niveau, le Dieu du Coran et l'homme Mahomet.
Niant La divinité de NSJ+C, peut-on s'étonner que le prédicateur Mahomet soit placé au même niveau que Dieu, comme un dieu ?
Il n'appartient pas à l'Eglise - comme tous les Pères le déclarèrent - d'avoir commerce avec l'Islam. Il lui appartient en revanche de prier pour la conversion du monde.
JPB
http://www.theologica.fr/index.htm