samedi 9 octobre 2021

Sur les conditions du secret de la confession

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/le-secret-de-la-confession-deja-au-coeur-des-debats-en-1961 

 

 

Une erreur, lorsque le théologien pose uniquement les dispositions du Droit canonique, lorsque ces dispositions doivent dépendre de la théologie morale qui pose que la confession n'est valide que sous réserve notamment de faire pénitence et d'avoir le ferme propos de ne pas recommencer. Dès lors que ces conditions ne sont pas remplies il n'y a pas de confession et donc le secret lié au   sacrement, devient de fait inexistant, il tombe !

 Relativement aux prêtres dits pédophiles, souventes fois, le prêtre sollicite un conseil à son' évêque ou ce dernier convoque le prêtre qui est souvent déplacé, cette attitude ne relève pas du sacrement de la confession, le conseil et le déplacement géographique, ne remplacent pas les conditions d'une confession telles que rappelées par la théologie morale.

L’Eglise oublie que le Droit canonique est basé sur la Théologie Morale, que cette dernière permet avec le Droit Canon le principe d’Epikeia ou équité, ce qui sous-tend le devoir pour le confesseur d’engager le pénitent, outre vers le ferme propose de ne pas recommencer et de faire pénitence, à transformer sa vie : ces conditions sont-elles remplies et en le supposant, acceptées ?

JPB

http://www.theologica.fr/

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